
Tonic 154 – Janvier 2012
1 janvier 2012 à 12:00 - Aucun commentaireLa place d’Islande :
Un « tribunal provisoire » qui dure…
Magstatt-le-Bas :
Vive la Miss France sundgauvienne !
Weinbourg :
Ses panneaux solaires, ses décharges sauvages
Christkindelsmärik «1570» :
Le retour du vain show
Arlette Grosskost :
C’est bingo !!
Haguenau
Rue du foulon : un problème de stationnement
Mulhouse :
Avis de décès
Alsace Bossue :
Une lettre angoissante
Ecomusée d’Ungersheim :
Exposition permanente sur la langue régionale
Meisenthal :
Téléphonie mobile : seuls au monde !
Oberhoffen-sur-Moder :
Guerre dans la rue des Bouleaux
Schiltigheim :
Vente illégale (suite)
Législatives dans le Haut-Rhin
Rendez à Goetschy ce qui est à Goetschy
Otterswiller :
350 000 euros pour la rénovation de l’ancienne gare
Colmar :
Quand la montagne (verte) accouche d’une souris…
Région de saverne :
Ordures ménagères : rien qu’une opération financière !
DOSSIER :
Les antibiotiques… c’est pas automatique !
M2A :
Quelle gestion pour les aires d’accueil des gens du voyage ?
Dannemarie :
Réparer les oublis de l’Histoire
Wingen-sur-Moder :
Le musée prend l’eau
Molsheim :
La liaison inter-quartier verra le jour
Mulhouse :
Au temps de l’occupation ?
Mulhouse :
Une carrière brisée
Saverne :
Golf de la sommerau : on achève les derniers réticents
Boycott 68 :
On n’aurait pas condamné Gandhi et Luther King à Mulhouse
Conseil d’Alsace :
Les socialistes alsaciens doivent tendre la main à Richert
Mulhouse :
L’authentique marché de Noël de mister Walter
Gundershoffen :
Rien ne bouge !
S’gilt !
Je sais je sais, ça sert pas à grand-chose de vouloir faire sa maligne du genre « moi madame je ne suis pas comme tout le monde, je travaille chez Tonic, moi madame je m’en bats le coquillard des traditions pour ploucs du genre marchés de Noël avec plein de lumières toutes zolies en forme de coeur tout partout, petits cadeaux avec des cœurs dessus, petits gâteaux en forme de cœur et tous ces trémolos enrobés de guimauve pour petite fifille trop mimi qu’adore les gros cœurs tout rose », si c’est pour faire ensuite un éditorial consacré aux vœux de la nouvelle année, avec tous les machins rasoirs qui vont avec. Pourtant je t’assure, j’ai essayé de faire ma rebelle, « l’est moche ton marché, l’est mauvais ton vin chaud, les cœurs avec plein de guimauve dedans j’aime pas ça, même pas peur, même pas mal, moi madame vous me trouverez à d’autres latitudes, je ne suis pas du genre à me laisser attendrir par des bredeles maison ou toute autre tentation bassement féminine et oh combien honteuse en forme de marron glacé ou de meringue en chocolat. Je me suis promis cette année de ne pécher ni par gourmandise ni par gentillesse (par gentillesse ça risque pas me dit Claude, notre illustre journaliste). Pas question non plus de succomber à l’appel presque animal d’une bouteille de Pinot Noir fraîchement débouchée, de tartines de munster grillées au four, de… (Claude dit qu’on pourra me rouler avant l’été)… de rien du tout, je succomberai pas j’ai dit, ne serait-ce que pour donner tort à Claude, qui après mûre réflexion, est plus journaliste qu’illustre.
Cette année, les « ho c’est crooooo crooo mignon ça, je vais l’acheter pour tata Alberte et tiens, un autre pour ma cousine Paulette (non je n’ai rien contre les prénoms qui finissent en -ette, bien au contraire !) » c’est fini, terminé, loin de moi les sirènes assourdissantes des supermarchés (Claude me dit que moi aussi je suis une sirène, mi femme-mi thon. Salaud.), la société de consommation, les tentations pour bimbos bobos, le superficiel, l’excès (faudrait surtout que j’arrête l’excès de zèle me dit Claude) bref, tous ces trucs qui servent à rien d’autre qu’à te laver un cerveau qu’était pourtant déjà essoré par 2011.
Je m’étais promis, donc, de te parler de sujets intéressants pour ce premier Tonic de l’année, mais j’en ai pas trouvé, non pas que mon cerveau lavé, relavé, délavé ne me le permette pas (Claude me dit que si, ça doit être la raison), mais parce que j’ai aucune envie de te parler de la même chose que l’an dernier, en pire. Tu vois lecteur, à chaque fois j’essaie d’y croire, je me dis que comme tout le monde fête le Nouvel An comme si c’était LE TRUC à pas rater, la soirée des soirées, il va forcément se passer quelque chose d’incroyable entre le 31 décembre 23h59 et le 1er janvier 00h01, une faille spacio-temporelle qui épongerait la dette (Claude précise que dans mon cas c’est plutôt l’alcool qu’il faut éponger), qui transformerait Sarko en fée clochette, qui donnerait à manger à ceux qu’on faim, tout ça quoi ! Mais finalement, j’ai eu beau ressembler à un arbre de Noël et m’envoyer une bouteille de champagne en regardant ma montre, à 00h01 le 1er janvier 2012, rien n’avait changé. De retour au bureau, Claude n’est toujours pas un illustre journaliste et boit sa quinzième camomille de la journée. Faudrait peut-être qu’il se mette au champagne… non ?
Meilleurs vœux de toute l’équipe,
Alexandra Vallat